Au début, nous avions ça : une écurie et une soue à cochons devenue poulailler. L'écurie étant prolongée d'un long auvent.
Assez rapidement, et après avoir pris l'angle de la toiture dans la tête une paire de fois, c'est devenu ça :
Ouf, l'auvent raccourci, on respire mieux. Et maintenant, on fait quoi de cet édifice ?
Là, nous avons réfléchi dans tous les sens. Un gîte rural ? Un garage à vélo ? Un atelier bricolage - peinture - menuiserie - poterie ? Un fournil ? Enlever le toit et garder les murs pour bronzer tout nu à l'abri des regards ?
La décision prise répond à un manque dans la maison même. On va en faire une chambre d'appoint. Ladite chambre aurait dû être opérationnelle pour l'été dernier, mais nous avons été quelque peu retardés par des évènements indépendants de notre volonté.
Il faut avouer que le travail sur la dépendance s'est révélé beaucoup plus important que ce que nous pensions. Sur ce petit bout de bâtiment, tous les maçons du coin sont passés et ont fait des petits bouts de rajouts de rustines. Des rajouts cosmétiques. En gros, c'est les épaisseurs d'enduit qui tenaient l'ensemble. Michel a fait tomber tout ce qui était prêt à tomber et a consolidé le reste. Moyennant quoi il s'est fait des amis dans le village, en démontrant à quel point ceux qui sont intervenus avant lui ont bien travaillé...
La suite des opérations (attention les yeux) :
"Aménager" le pignon existant en lui ajoutant un muret et un bardage bois ;
Remonter un mur et y laisser l'espace d'une fenêtre ; rehausser le mur du poulailler ; monter un mur qui permettra de joindre les deux pièces. L'écurie deviendra chambre et le poulailler, cabinet de toilettes sèches.
Se disputer abondamment sur le nombre de personnes à accueillir dans cette dépendance ;
Créer une mezzanine ;
Refaire une toiture complète, avec une matinée acrobatique dédiée au levage de la poutre de faîtage, merci à Lionel pour son aide.
Point d'étape à ce jour : il fait trop froid pour faire de la maçonnerie, c'est donc à mon tour d'opérer en tirant des fils électriques.
Cette fois, tenez-vous bien, on sera prêts pour accueillir la famille cet été !
